Petit problème avec mon aspirateur: j'ai tiré un peu trop fort sur le cordon rétractable, à un point tel qu'il s'est débranché à l'intérieur de l'appareil. Résultat, évidemment: l'appareil n'étant plus alimenté, il ne fonctionnait plus...
Bon, pas de panique: il s'agit de démonter l'aspirateur pour accéder à l'endroit où le cordon s'est débranché... mais encore faut-il trouver comment s'y prendre, parce que les appareils conçus pour être facilement démontés par monsieur tout le monde, c'est chose du passé. Pourquoi les multinationales ont-elles tellement peur que le commun des mortels répare lui-même l'appareil dont il est le propriétaire? Un peu plus et on nous recommanderait d'apporter l'aspirateur à un réparateur certifié chaque fois qu'on a besoin de changer le sac vidange! Existe-t-il un puissant lobby des réparateurs d'aspirateurs?
Alors oublions tout de suite le site web du fabricant, qui ne nous sera d'aucune utilité. Tout ce que j'ai trouvé concernant la façon de démonter mon modèle en particulier, c'est ceci.
Première étape: on peut facilement retirer le panneau argenté situé sur le dessus de l'appareil (là où des voyants s'allument en bleu quand l'appareil est branché): il s'agit de soulever un coin du panneau en se servant d'un tournevis à tête plate en guise de levier.
Lorsque le panneau argenté est retiré, nous avons accès à deux vis de type "Torx" qui permettent de retirer le couvercle orange (peu de gens disposant d'un tournevis torx à la maison, ça me semble une autre tentative de décourager les particuliers à ouvrir l'appareil.) Sur la photo ci-dessous, on peut voir ces deux vis après qu'elles aient été désserrées. Attention: j'ai eu beaucoup de difficulté à réinstaller ce couvercle de la bonne façon lors du remontage!
(Pour la suite, j'ai malheureusement négligé de prendre des photos, désolé!)
Une fois le couvercle orange retiré, on peut voir un circuit électronique (mystérieusement baptisé "SUMO board") comportant un fusible qu'il faut parfois remplacer. Bien sûr, ce fusible a été soudé à la carte, pour que le propriétaire de l'appareil ne soit pas capable de le changer lui-même. C'est tellement dangereux, changer un fusible... Dans mon cas, sans surprise, le fusible était impeccable.
Le retrait du couvercle orange donne accès à deux autres vis torx situées à l'arrière de l'appareil. Elles sont situées au fond d'un tube assez profond (votre tournevis torx devra avoir une tige assez longue). Il faut également dévisser les deux vis torx situées à l'avant de l'appareil, sur la bordure grise, et deux autres vis torx situées au fond du compartiment du sac de vidange. Après avoir dévisser ces 6 vis, j'ai enfin pu séparer l'aspirateur en deux parties et accéder au bas de l'appareil, où se trouve la bobine qui enroule le cordon rétractable.
Et effectivement, le cordon s'était débranché là où il doit faire contact avec l'axe de la bobine: le remettre en place n'a été qu'une formalité.
Ceci dit, avec un appareil mieux conçu, j'aurais pu accéder à cette bobine sans être obligé de tout démonter. Un fabriquant moins paranoïaque aurait mis à ma disposition, sur son site web, une vidéo montrant de façon détaillée la façon correcte de s'y prendre.
Voilà! Je m'excuse auprès du réparateur certifié le plus proche de chez moi, pour l'argent qu'il n'a pas eu. Maintenant, veuillez m'excuser: je dois aller passer l'aspirateur...
Yves Pelletier (Twitter: @ElectroAmateur)
jeudi 27 décembre 2012
mardi 25 décembre 2012
Stellaris Launchpad et Energia
Comme je l'avais mentionné en septembre, j'avais profité du prix de lancement de $5 du Stellaris Launchpad de Texas Instruments parce qu'il s'agissait d'une aubaine incroyable (le prix est maintenant de $13, livraison incluse, ce qui demeure une excellente affaire à mon avis). N'étant pas un fan de Code Composer Studio (principal logiciel proposé par TI pour programmer leurs produits), je croisais déjà les doigts pour que les concepteurs du logiciel Energia me permettent de programmer le Stellaris Launchpad à la manière d'un Arduino, tout comme ils l'avaient fait pour le MSP430 Launchpad.
Mon souhait s'est réalisé le 6 décembre dernier, lors de la sortie de la version 0101E0009 d'Energia, qui supporte maintenant le Stellaris Launchpad.
En plus d'installer la version la plus récente d'Energia, il faut bien entendu installer les pilotes du Stellaris Launchpad disponibles ici. Dans mon cas, pour une raison que j'ignore, ma première tentative d'installation a échoué, mais la deuxième a fonctionné.
Lorsqu'on branche le Stellaris Launchpad à l'ordinateur, un code préchargé s'exécute: une LED RGB change de couleur de façon aléatoire.
Après avoir lancé Energia et sélectionné le port série approprié, je n'ai eu aucune difficulté à charger l'habituel exemple "Blink" (résultat: l'élégant changement de couleur de la LED RGB a été remplacé par le clignotement monotone d'une LED rouge!).
Si vous désirez en savoir plus, je vous réfère au blog en français "Arduino Chipkit Launchpad", dont l'auteur a visiblement une longueur d'avance sur moi. Voir en particulier son test de performance (comparaison avec Arduino Uno et MSP430 Launchpad), et un sketch Energia pour redonner au Stellaris Launchpad son comportement initial (LED RGB changeant de couleur de façon aléatoire).
Yves Pelletier (Twitter: @ElectroAmateur)
Mon souhait s'est réalisé le 6 décembre dernier, lors de la sortie de la version 0101E0009 d'Energia, qui supporte maintenant le Stellaris Launchpad.
En plus d'installer la version la plus récente d'Energia, il faut bien entendu installer les pilotes du Stellaris Launchpad disponibles ici. Dans mon cas, pour une raison que j'ignore, ma première tentative d'installation a échoué, mais la deuxième a fonctionné.
Lorsqu'on branche le Stellaris Launchpad à l'ordinateur, un code préchargé s'exécute: une LED RGB change de couleur de façon aléatoire.
Après avoir lancé Energia et sélectionné le port série approprié, je n'ai eu aucune difficulté à charger l'habituel exemple "Blink" (résultat: l'élégant changement de couleur de la LED RGB a été remplacé par le clignotement monotone d'une LED rouge!).
Si vous désirez en savoir plus, je vous réfère au blog en français "Arduino Chipkit Launchpad", dont l'auteur a visiblement une longueur d'avance sur moi. Voir en particulier son test de performance (comparaison avec Arduino Uno et MSP430 Launchpad), et un sketch Energia pour redonner au Stellaris Launchpad son comportement initial (LED RGB changeant de couleur de façon aléatoire).
Yves Pelletier (Twitter: @ElectroAmateur)
lundi 3 décembre 2012
Cours en ligne: Control of Mobile Robots
Coursera offrira à partir du 28 janvier 2013 le cours "Control of Mobile Robots" par Magnus Egerstedt, professeur au Georgia Institue of Technology à Atlanta. Ce cours de régulation ("control theory") porte sur les façon de faire en sorte que les robots se déplacent d'une façon efficace, sécuritaire et prévisible: comment s'assurer qu'un groupe de robots roulants évitent d'entrer en collision les uns avec les autres en se dirigeant vers leur destination, comment faire en sorte que les robots volants suivent leur trajectoire malgré les perturbations et comment contrôler des robots bipèdes.
Préalables demandés: connaissances en calcul différentiel et intégral et en algèbre linéaire, et bien sûr une certaine aisance en anglais.
On peut s'inscrire ici (comme tous les cours offerts par Coursera, c'est totalement gratuit).
Pendant que j'y suis, Coursera annonce également les cours suivants: How Things Work 1 (principes de physique enseignés au moyen d'appareils utilisés dans la vie de tous les jours), Digital Signal Processing (École Polytechnique Fédérale de Lausanne), Fundamentals of Electrical Engineering (Rice University), MOS Transistors (Columbia University)...
Yves Pelletier (Twitter: @ElectroAmateur)
Préalables demandés: connaissances en calcul différentiel et intégral et en algèbre linéaire, et bien sûr une certaine aisance en anglais.
On peut s'inscrire ici (comme tous les cours offerts par Coursera, c'est totalement gratuit).
Pendant que j'y suis, Coursera annonce également les cours suivants: How Things Work 1 (principes de physique enseignés au moyen d'appareils utilisés dans la vie de tous les jours), Digital Signal Processing (École Polytechnique Fédérale de Lausanne), Fundamentals of Electrical Engineering (Rice University), MOS Transistors (Columbia University)...
Yves Pelletier (Twitter: @ElectroAmateur)
samedi 1 décembre 2012
Des modules pour accompagner l'Arduino
Lorsqu'on expérimente avec un Arduino (ou n'importe quel autre microcontrôleur), on doit toujours lui ajouter un certain nombre de composants électroniques comme des LEDs, des boutons poussoirs, etc. On peut bien sûr monter chaque circuits sur un breadboard, mais on finit par se rendre compte que certains circuits de base se répètent, et qu'on peut sauver beaucoup de temps si on dispose de morceaux de circuits déjà montés de façon permanente.
Module de LEDs
Les LEDs, par exemples, sont toujours branchées en série avec une résistance de protection, entre une sortie de l'Arduino et la mise à la terre. L'an dernier, j'avais préparé une certaine quantité de LEDs déjà soudées à une résistance.
Elles se sont avérées assez pratiques, mais j'aime encore mieux ce module constitué de 8 LEDs en série avec une résistance de 150 Ω. Un seul fil suffit pour relier toutes les résistances au GND de l'Arduino, il ne reste plus qu'à relier chaque LED à sa sortie de l'Arduino.
Module de boutons poussoirs
Ce module comporte 6 boutons poussoirs associés à leur résistance "pull-up". Une paire de fils permet d'alimenter la totalité des 6 boutons (au GND et au 5 V de l'Arduino), il ne reste qu'à ajouter un fil par bouton, pour le relier à une entrée de l'Arduino. J'ai l'intention d'en construire un autre avec encore plus de boutons...
Voyez cette version améliorée: un module comportant 6 boutons sans rebond.
Module de potentiomètres
Une paire de fils permet d'alimenter l'ensemble des 3 potentiomètres. Il ne reste qu'à transmettre à l'Arduino le signal de chaque potentiomètre au moyen d'un fil supplémentaire.
Module abaisseur de tension (5V - 3V)
Lorsqu'on désire brancher à l'Arduino un module fonctionnant sous 3,3 V, on a parfois besoin de plusieurs diviseurs de tension: ce module en comporte 9, qui partagent tous la même mise à la terre. Donc un seul fil pour brancher le module au GND de l'Arduino. (Si vous vous interrogez sur l'aspect varié des résistances présentes sur la carte: c'est quelles ont toutes été récupérées dans différents appareils).
Dans certains cas, toutefois (par exemple pour un lecteur de carte SD, ou d'autres périphériques SPI), la rapidité du signal à transmettre nous oblige à abaisser le signal au moyen d'un circuit intégré spécialement conçu pour accomplir cette tâche: le 4050.
Adapteur en Y
Finalemement un petit adapteur est souvent utile lorsque j'ai besoin de brancher plusieurs modules sur l'unique sortie 5 volts de l'Arduino: il s'agit de 3 connecteurs femelles reliés au même connecteur mâle.
Yves Pelletier (Twitter: @ElectroAmateur)
Module de LEDs
Les LEDs, par exemples, sont toujours branchées en série avec une résistance de protection, entre une sortie de l'Arduino et la mise à la terre. L'an dernier, j'avais préparé une certaine quantité de LEDs déjà soudées à une résistance.
Elles se sont avérées assez pratiques, mais j'aime encore mieux ce module constitué de 8 LEDs en série avec une résistance de 150 Ω. Un seul fil suffit pour relier toutes les résistances au GND de l'Arduino, il ne reste plus qu'à relier chaque LED à sa sortie de l'Arduino.
Module de boutons poussoirs
Ce module comporte 6 boutons poussoirs associés à leur résistance "pull-up". Une paire de fils permet d'alimenter la totalité des 6 boutons (au GND et au 5 V de l'Arduino), il ne reste qu'à ajouter un fil par bouton, pour le relier à une entrée de l'Arduino. J'ai l'intention d'en construire un autre avec encore plus de boutons...
Voyez cette version améliorée: un module comportant 6 boutons sans rebond.
Module de potentiomètres
Une paire de fils permet d'alimenter l'ensemble des 3 potentiomètres. Il ne reste qu'à transmettre à l'Arduino le signal de chaque potentiomètre au moyen d'un fil supplémentaire.
Module abaisseur de tension (5V - 3V)
Lorsqu'on désire brancher à l'Arduino un module fonctionnant sous 3,3 V, on a parfois besoin de plusieurs diviseurs de tension: ce module en comporte 9, qui partagent tous la même mise à la terre. Donc un seul fil pour brancher le module au GND de l'Arduino. (Si vous vous interrogez sur l'aspect varié des résistances présentes sur la carte: c'est quelles ont toutes été récupérées dans différents appareils).
Dans certains cas, toutefois (par exemple pour un lecteur de carte SD, ou d'autres périphériques SPI), la rapidité du signal à transmettre nous oblige à abaisser le signal au moyen d'un circuit intégré spécialement conçu pour accomplir cette tâche: le 4050.
Adapteur en Y
Finalemement un petit adapteur est souvent utile lorsque j'ai besoin de brancher plusieurs modules sur l'unique sortie 5 volts de l'Arduino: il s'agit de 3 connecteurs femelles reliés au même connecteur mâle.
Yves Pelletier (Twitter: @ElectroAmateur)
Inscription à :
Articles (Atom)