Ce minuscule circuit intégré qui ressemble un peu à un transistor émet un voltage de sortie proportionnel au champ magnétique dans lequel il se trouve. Une application évidente est la construction d'un gaussmètre permettant de mesurer un champ magnétique, mais ça peut aussi servir dans un compte-tour dans lequel un aimant passerait périodiquement devant le détecteur, etc.
Vous ne pouvez pas vous imaginer le temps que j'ai perdu à chercher pourquoi ma sonde ne fonctionnait pas: j'avais beau approcher un aimant relativement puissant (récupéré d'un vieux disque dur d'ordinateur), le voltage de sortie conservait toujours la même valeur de 0,7 V. J'ai même commandé un deuxième exemplaire, croyant l'avoir endommagé... Jusqu'à ce que je réalise que j'avais mal interprété le pinout indiqué dans le datasheet (j'avais utilisé les numéro de broches du package LH alors que j'utilisais le package UA!!!).
Avec les branchements corrects, les résultats sont probants. En absence de champ magnétique, le voltage de sortie est de 2,35 V, mais on peut facilement le faire passer à 0,15 V ou 4,75 V en approchant l'un ou l'autre des pôles d'un aimant.
Tout ça pour environ $1.
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mercredi 25 mai 2011
mardi 24 mai 2011
Arduino: premières impressions
Je crois que ça va être pour moi un été Arduino.
Je viens tout juste de recevoir mon premier Arduino Duemilanove. Comment aurais-je pu éviter la vague Arduino? Tous les magazines d'électronique en parlent sans arrêt. Ça semble être devenu le jouet incontournable de tout électronicien amateur.
J'en suis encore à mes balbutiements: j'ai installé le logiciel, branché le circuit dans un port USB, téléchargé dans le microcontrôleur l'inévitable premier programme consistant à faire clignoter une LED... Il y a quelques semaines, j'avais fait la même chose avec un microcontrôleur PIC: c'était plus compliqué, moins amusant, et beaucoup plus intimidant.
Le IDE Arduino est beaucoup plus simple que celui le MPLAB de Microchip. Le langage me semble beaucoup plus intuitif également: digitalWrite, digitalRead: je comprend immédiatement ce que ça signifie avant même d'avoir lu la moindre documentation (); alors que "TRISA4 = 0" c'est un peu plus nébuleux au départ...
J'aime la philosophie Arduino: permettre à des artistes et à des amateurs de concevoir rapidement des prototypes sans êtres handicapés par un manque de connaissances en électronique. Ça me rappelle quand je programmais avec Hypercard sur mon premier ordinateur Macintosh (il y a 20 ans!). On commençait par un simple assemblage d'images et de textes liés par des hyperliens, puis on apprenait progressivement à programmer en langage Hypertalk, en s'amusant, sans même s'apercevoir qu'on apprenait à programmer. Les premiers résultats venaient rapidement. Quand plus tard on se lançait dans un "vrai" langage de programmation, on ne pouvait pas s'empêcher de se demander pourquoi c'était si compliqué, par comparaison.
mercredi 18 mai 2011
VU-metre à 9 DELs et une quarantaine de diodes...
Je voulais construire un alignement de DELs qui s'allumeraient progressivement à mesure qu'on augmenterait le voltage les alimentant: le genre de truc qui indiquaient le niveau sonore dans les chaînes stéréo des années '80.
Lorsque le voltage est d'environ 1 volt, seule la première DEL s'allume. À mesure qu'on augmente le voltage, les autres DELs s'allument une par une. Elles sont toutes allumées lorsque le voltage atteint 7 V environ.
La meilleure méthode consisterait probablement à utiliser des diodes zener de valeurs différentes, mais je n'en avais pas sous la main. J'ai donc associé en série à chaque DEL, en plus d'une résistance de protection, un nombre croissant de diodes conventionnelles (des 1N4003) qui absorbent chacune environ 0,7 V en polarisation directe (et ce, peu importe l'intensité du courant qui les traverse).
Ça fonctionne exactement comme prévu, mais le circuit contient une quantité impressionnante de composants pour effectuer une tâche aussi simple...
C'est une idée que j'avais lue quelque part, mais je ne me souviens pas où... (Il existe bien sûr des "LED bar graph displays" tout faits dans le commerce, mais c'est un peu cher et pas aussi amusant).
Lorsque le voltage est d'environ 1 volt, seule la première DEL s'allume. À mesure qu'on augmente le voltage, les autres DELs s'allument une par une. Elles sont toutes allumées lorsque le voltage atteint 7 V environ.
La meilleure méthode consisterait probablement à utiliser des diodes zener de valeurs différentes, mais je n'en avais pas sous la main. J'ai donc associé en série à chaque DEL, en plus d'une résistance de protection, un nombre croissant de diodes conventionnelles (des 1N4003) qui absorbent chacune environ 0,7 V en polarisation directe (et ce, peu importe l'intensité du courant qui les traverse).
Ça fonctionne exactement comme prévu, mais le circuit contient une quantité impressionnante de composants pour effectuer une tâche aussi simple...
C'est une idée que j'avais lue quelque part, mais je ne me souviens pas où... (Il existe bien sûr des "LED bar graph displays" tout faits dans le commerce, mais c'est un peu cher et pas aussi amusant).
samedi 7 mai 2011
Son dont la fréquence dépend de l'intensité lumineuse
Le circuit ci-contre est simple à réaliser et donne un résultat amusant (bien que d'une utilité discutable): il produit un son dont la fréquence dépend de l'intensité de la lumière qui atteint la photorésistance: dans l'obscurité, le haut parleur produit un son grave, et le son devient de plus en plus aigu à mesure qu'on approche une source lumineuse.
J'ai trouvé ça dans le livre "Getting Started in Electronics", par Forrest Mims (le circuit s'intitule "Audible Light Probe").
J'ai trouvé ça dans le livre "Getting Started in Electronics", par Forrest Mims (le circuit s'intitule "Audible Light Probe").
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